7/21/2016

T'es belle comme tu es!



Dans une ancienne vie, je n’aimais pas les photos. Lorsque la lentille se pointait vers moi, je tentais par tous les moyens de me cacher. J’étais celle qui se cachait dans la rangée de derrière et je peux vous dire que du haut de mon cinq pieds trois pouces, ce n’était pas gagnant. Ensuite, je me proposais pour être celle qui s’assoyait en avant. De cette façon, je pouvais tenter de camoufler ce que je souhaitais camoufler. Finalement, je suis devenue celle qui prenait les photos. De cette façon, je n’avais rien à craindre.
Il y a quelques années, après une incroyable métamorphose du corps, alors que j’aurais pensé n’avoir plus rien à craindre à me lancer devant la caméra, c’est comme si rien n’avait changé. J’étais tout aussi critique, et pas toujours satisfaite. Sans m’en rendre compte, je demandais toujours de voir la photo et demandais souvent des reprises. Ce n’était pas du tout une question d’orgueil, au contraire. C’était une mauvaise habitude, un manque de confiance sans doute.
Lorsque j’ai réalisé ce que je faisais, je me suis mise à jaser avec les gens autour de moi. Plusieurs étaient tout aussi conscientes de leur manque de désir pour l’autoportrait. Même les plus jolies ne se sentent pas ainsi lorsque vient temps de se prendre en photo.
La semaine dernière, j’ai placé sur les réseaux sociaux un « selfie », pris en fin de journée. J’ai aussi pris des photos lors d’une expédition en montagne qui ont aussi été appréciées. La réaction à ces photos m’a inspiré ce blogue pour les raisons suivantes.
En toute humilité, je peux dire que, même si je n’ai pas le corps parfait, je suis belle. Je fais un pied de nez à la caméra et m'amuserai avec!
 

Crédit: 1310 Fashion Photography
 (Toi aussi, tu es belle! Tu es belle, avec tes rondeurs, avec tes cheveux blonds, bruns ou roux. Que tu sois frisée, ou les cheveux raides, tu es belle!)
Je regarde mes amies qui partagent, tout comme moi, des photos d’elles à vélo, en course, en montagne. Visage tout rouge, casquette sur la tête, couette, etc. Plus on est naturelle, plus on aime cela. Vous êtes belles et surtout inspirantes!
Ce que les gens voient est tellement plus profond que tout ce qui est superficiel. C’est le regard, le sourire, l’espoir, la détermination.

Voici mon constat, mon choix, ma décision… Il est fort temps que j’apprécie qui je suis, ce qu’on m’a offert comme corps, un point, c’est tout. Il est temps que je sois fière, un point, c’est tout! Et il en va de même pour toi!
À toi qui lis ce texte, je t’offre ce mantra :
Que mon corps soit à son meilleur ou pas, je suis belle;
Que je porte la casquette ou la tresse, je suis belle;
En runnings ou en talons, je suis belle;
En joggings ou en robe de bal, je suis belle.
Ce n’est pas mon mascara, mon rouge à lèvres ou ma couette qu’on remarque, mais plutôt mon regard, ma passion, mon cœur!
Je te dis, merci de m’inspirer ainsi!
Je t’invite invite à vous regarder, à vous aimer… car à partir du moment où tu t’acceptes tel que tu es, tu peux prendre soin de ce corps, de cette âme qui t’a été prêtée pour ton petit moment sur terre. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.  
Et tant qu’à y être j’aimerais te partager une petite phrase de Zig Ziglar qui me suit depuis longtemps. Bien que je l’utilise pour mes cours d’anglais, je crois qu’elle tombe à point ce matin :
« Tu n’as pas besoin d’être bonne pour commencer, mais tu dois commencer pour devenir bonne! »
-       Zig Ziglar

Merci de me lire! Caro

7/13/2016

D'la merde, je fais ce que j'aigne!

Auteur: John C. Parkin
D’la merde, je fais ce que j’aigne! Non, il n’y a pas de faute dans cette phrase. J’aigne, chez moi, c’est plus fort que j’aime! Et sachez que moi, J’AIGNE ce que je fais!
Une journée compte 24 heures. Jamais plus, jamais moins. Une semaine compte 168 heures. Grosse surprise! Cela dit, on passe notre vie à dire qu’on manque de temps… moi aussi je le fais. Et un matin la semaine dernière, j’ai réalisé que j’avais passé…. juste trop de temps sur les réseaux sociaux. J’ai aussi réalisé que depuis trop longtemps, je n’avais pas lu. Toute ma vie, j’ai adoré lire, mais dernièrement, je n’ai pas pris le temps.  
Dans mon travail, je fais du Coaching de communication orale en anglais. J’aide les gens à pratiquer leur anglais en utilisant des techniques de coaching, de dépassement de soi et des sujets de tous les jours. Pour être meilleure, j’ai le souhait (et non pas le besoin) de lire.
Pour moi, dans le passé … et je ne prétends pas que c’est la même chez vous, chaque fois que je m’installais pour faire quelque chose que j’aime, j’avais l’impression de voler du temps… Une mini culpabilité qui s’installait. Du moins, c’est ce qui se passait anciennement.
La lecture ne s’ajoute pas à mes tâches, elle en fait partie, tout comme l’entrainement. Pour être dans la meilleure forme possible (et j’y travaille continuellement), j’ai choisi (parce que personne n’est obligé) de m’arranger pour que l’entrainement tout comme la lecture fasse partie de mon agenda.
En fin de semaine passée, j’ai fait la lecture du livre F**k it! Do What You Love de l’auteur John C. Parkin. Traduction, D’la Merde! Je fais ce que j’aime! (Petite note ici : Je suis allé chez Indigo pour trouver autre chose. Par hasard, je suis tombé sur ce livre, avec son œuf cuit sur la page couverture et un titre plus que frappant. Il m’a appelé.)
Simplement dit, à travers ses pages, ses exercices et ses outils très concrets, l’auteur nous invite à prendre un moment pour réfléchir à ce qui nous anime.
Une lettre écrite de moi l’adolescente à moi d’aujourd’hui pour me rappeler ce qui la fait tripper.
Une lettre de moi à 77 ans à moi d’aujourd’hui pour me rappeler que la vie n’est pas éternelle et qu’il ne faut rien manquer.
Ensuite, je me suis payé un retour dans le temps… Quelles sont les choses que j’adorais faire quand j’étais petite, avant que le monde adulte vienne teinter mes perceptions sur moi-même et le monde qui m’entoure. Ironiquement, je me suis rappelé une pièce de théâtre que nous avions écrite, mes amies et moi, à 12 ans. C’était l’histoire de Madame Pomette rouge, qui était… enseignante. L’histoire se passait dans sa classe avec des élèves plus que turbulents. Dans mon enfance, j’aimais lire, écrire, faire des spectacles et partager avec les gens. Hmmmm… toujours agréable de se rappeler ses racines.
Saupoudré d’exemples de gens qui avaient fait des changements dans leurs vies pour respecter ce qui qu’ils aiment faire, ce livre m’a offert plein d’outils que je pourrai aussi appliquer dans mon travail de coaching au quotidien.
Et vous, faites-vous ce que vous aimez? Vous ne pourrez jamais ajouter des heures à une journée alors je vous invite à réfléchir à votre gestion du temps… La télé, les réseaux sociaux, etc. Parfois, de beaux cadeaux de temps nous pendent au bout du nez!
Merci de me lire. Merci d’être là!
N’hésitez pas à partager!